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Je ne sais quoi de pur et de sublime : Télémaque - Alain Lanavère
Je ne sais quoi de pur et de sublime : Télémaque - Alain Lanavère

Recueil d'articles sur "Télémaque" de Fenelon (programme agrégation de lettres 1995).


Centenaires de Pelléas : de Maeterlinck à Debussy
Centenaires de Pelléas : de Maeterlinck à Debussy

Ces études invitent à une relecture de l'œuvre : est-elle déjà lyrique ? Pourquoi commémorer comme à Moscou en 1993 en texte effacé depuis près de cent ans par la partition debussyste. On se propose ici de porter un regard attentif sur l'impact réel de Maeterlinck : 1893, création de Pelléas ; 1902, création du drame lyrique de Debussy.


Diderot et la littérature d'art : aspects de l'intertexte des premiers Salons - Élisabeth LAVEZZI
Diderot et la littérature d'art : aspects de l'intertexte des premiers Salons - Élisabeth LAVEZZI

Dès les Salons et dans les Essais sur la peinture, Diderot élève la critique d'art au rang de genre littéraire. E. Lavezzi propose une sélection thématique (philosophie de la peinture, technique, genres...) et critique des meilleures pages du fonds de culture artistique du XVIIIe siècle, l'intertexte dont s'est nourri Diderot.

ISBN: 978286878272


CINQ ÉTUDES SUR LE STYLE DE VOLTAIRE - Anne-Marie GERAGNON
CINQ ÉTUDES SUR LE STYLE DE VOLTAIRE - Anne-Marie GERAGNON

Une approche textuelle de cinq morceaux chosis de l'oeuvre de Voltaire : Poème sur le désastre de Lisbonne, Dictionnaire philosophique, L'ingénu et Le taureau blanc.

ISBN: 978286878278


Gérard de Nerval : la conquête de soi par l'écriture : essai - Frank Paul BOWMAN
Gérard de Nerval : la conquête de soi par l'écriture : essai - Frank Paul BOWMAN

Une étude chronologique et critique de l'oeuvre littéraire de Nerval.


L'écriture du labyrinthe : La route des Flandres de Claude Simon - Catherine RANNOUX
L'écriture du labyrinthe : La route des Flandres de Claude Simon - Catherine RANNOUX

Abordant les questions de l'énonciation, de la représentation temporelle, de la phrase, Catherine Rannoux, maître de conférence à l'Université de Poitiers, met ici en oeuvre les outils de la linguistique pour tenter de définir l'écriture de Claude Simon dans La route des Flandres.


Reprenant partiellement des travaux déjà effectués sur l'œuvre simonienne, notamment sa thèse, C. Rannoux propose au public des étudiants et candidats aux concours, mais aussi au public cultivé intéressé par le roman contemporain, une analyse fouillée et fondée sur les travaux récents de linguistique de la manière dont la création romanesque, dans ce texte désormais reconnu comme important, s'appuie sur le travail de la langue, confirmant le grand intérêt des textes de Claude Simon dans une perspective conjointement linguistique et littéraire. À cet égard, l'épigraphe de Meschonnic qui associe langue et rêve est d'emblée très prometteuse, comme la fin de l'introduction fixant un programme stimulant : « Autant de tentatives d'éclaircissements qui devraient permettre au lecteur de se perdre en toute conscience dans le labyrinthe simonien » - avec un sens de la formule et de l'image souligné par J.-P. Seguin dans sa préface. En effet, l'étude linguistique, si minutieuse soit-elle, ne se présente jamais ici comme un aplanissement des difficultés ni comme une réduction du mystère du texte, au contraire c'est des difficultés auxquelles se heurte le lecteur que l'auteur part judicieusement pour construire une interprétation qui laisse toute sa part à l'ambiguïté d'« une architecture instable, sans cesse en train de trembler sur ses fondations » (une des constatations importantes est l'usage que cette écriture fait du « leurre », et un heureux « rideau textuel » apparaît par exemple p. 134).
Les deux premiers chapitres, les plus amples, « Le chaos organisé : une écriture reflexive » et « L'histoire ou la répétition sans fin », comportent des analyses très fines - notamment sur le cliché et le stéréotype, sur la théâtralisation -, s'appuyant précisément sur le texte dont les citations permettent toujours au lecteur de suivre le raisonnement (citer Claude Simon n'est pas facile, mais est indispensable). Aussi précises sont les références aux ouvrages généraux et à la critique simonienne, même si la bibliographie peut encore être complétée sur l'utilisation intertextuelle d'Apulée. La connaissance de l'ensemble du corpus simonien (est prise en compte aussi la correspondance avec Dubuffet) fournit à l'occasion des confrontations utiles. Le lecteur frustré dans sa curiosité regrette seulement que la description de la femme Centaure «transcrite semble-t-il de l'italien, si l'on en jugeait par la traduction des mots en marge» (R.F., p. 52) ne soit pas abordée, même rapidement, car elle entre en relation avec le mythe, mais aussi le pittoresque et la phrase, et pose le problème du bilinguisme et de la citation. La notion récurrente de « référentiel romanesque » mériterait d'être explicitée et peut-être discutée, si consciente que soit C.R. de l'« ambiguïté référentielle » (p. 136) du texte (« mise en conformité du référentiel romanesque avec les sollicitations de la langue » p. 110, « nouvelle version du référentiel romanesque » p. 128 : ne vaudrait-il pas mieux parler de matériau?) De même faut-il admettre sans justification que « la finalité avouée [de cette écriture] est de mimer le processus fragmentaire et continu de la remémoration » (p. 144) ? La problématique de la référence et de la représentation, même au stade de La Route des Flandres, peut paraître encore plus ambigu et « labyrinthique ».
Le troisième chapitre, très intéressant, aborde le sujet difficile de la phrase et fait avancer la question, nous semble-t-il ; la démarche est pondérée et progressive, notant à juste titre l'apparente évidence de la notion pour mieux s'en méfier et dégageant au titre de préalables nécessaires des éléments de réflexion générale sur la ponctuation dans son rapport avec la définition d'un style. L'auteur exploite certaines déclarations de l'écrivain, notamment au sujet de l'oralisation problématique de la «phrase» simonienne (peut-être la lecture de La Route des Flandres enregistrée par Vitez pourrait-elle être ici prise en compte?). L'examen de l'ouverture du roman est de bonne méthode. Cela permet à C.R. de dégager la manière dont la ponctuation accompagne les glissements énonciatifs de manière décalée. Elle fait au « signe complexe » (combinaison de quatre signes de ponctuation parfois) la place qu'il mérite. Elle distingue de façon convaincante parenthèse et tiret, faisant bien apparaître le rôle visuel de ce dernier. La virgule quant à elle donne lieu à un effort de quantification. Cette analyse bien menée débouche alors sur la problématique suivante : « dans quelle mesure est-on fondé à parler encore de phrase dans l'Écriture de LRF? » Le choix de la prudence conduit l'auteur à n'opter ni pour une définition graphique de la phrase, ni pour une définition exclusivement grammaticale. En effet il montre très bien comment la « phrase » (?) simonienne se joue des modèles grammaticaux. Pour résoudre les difficultés auxquelles conduit l'application de cette notion est élaborée celle de « hors-phrase », ou plutôt d'une conjonction phrase/hors-phrase, rendant compte de l'Écriture simonienne sur le mode d'une alternance de la dilatation et du repli, qui aboutit au problème essentiel du rythme (la citation de Benveniste est légèrement approximative, mais qu'importe?) La notion essentielle de variation apparaît par petites touches, avant d'être systématisée, lorsqu'on s'efforce, pour finir, de saisir de l'intérieur la dynamique particulière du texte simonien.
Véronique GOCEL  L'information grammaticale 1999.


Le procès du roman : écriture et contrefaçon chez Charles Sorel - Martine DEBAISIEUX
Le procès du roman : écriture et contrefaçon chez Charles Sorel - Martine DEBAISIEUX

L'Histoire comique de Francion serait-elle avant tout un antiroman ? La présente étude examine l'aspect contradictoire de la représentation du protagoniste dans Francion et l'ambiguïté de la narration qui résulte des variantes textuelles, des équivoques verbales, du dédoublement des scènes, etc. ; elle met aussi l'accent sur la conscience critique de Charles Sorel par rapport à la pratique romanesque. L'image du singe, qui hante le texte tant par sa présence physique que par son retour métaphorique, rend compte tout à la fois de l'assimilation des personnages, du caractère parodique de l'œuvre et de la prédilection de Sorel pour la mystification.


Le spectacle de la parole - Jean-Luc Gallardo
Le spectacle de la parole - Jean-Luc Gallardo

La Fontaine, Adonis, Le Songe de Vaux, Les Amours de Psyché et de Cupidon

11 communications sur les évaluations des conséquences économiques des accidents de la route. Le spectacle de la parole :

L'auteur analyse ces trois oeuvres originales de La Fontaine. Il en étudie les mythes, les métaphores, les effets de style et la mise en scène de la parole.

Actes du séminaire des 3-4 octobre 1994 (Neuchâtel).


Les délices du pouvoir : Corneille, Cinna, Rodogune, Nicomède - Jean-Luc GALLARDO
Les délices du pouvoir : Corneille, Cinna, Rodogune, Nicomède - Jean-Luc GALLARDO

Par des analyses lexicales et formelles, Jean-Luc Gallardo propose une nouvelle lecture de ces trois pièces. Il étudie notamment les thèmes du pouvoir et de la jouissance dans l'oeuvre de Corneille.


Les mémoires d'un désenchanté : Crébillon fils, les Egarements du coeur et de l'esprit
Les mémoires d'un désenchanté : Crébillon fils, les Egarements du coeur et de l'esprit

Sélection de quelques textes de Crébillon fils. Dix études sur l'oeuvre de Crébillon fils, et plus particulièrement sur Les Egarements du coeur et de l'esprit


MALLARMÉ ET LE JEU SUPRÊME - Jean-Luc GALLARDO
MALLARMÉ ET LE JEU SUPRÊME - Jean-Luc GALLARDO

Mallarmé affirme qu'il n'y a de poésie que dans les relations quasi infinies des vocables, ce qu'il nomme "musique". J.-L. Gallardo, pour qui l'évidence de cette poésie l'emporte sur son mystère, s'est attaché ici à dégager la force d'une oeuvre ludique qui "doue d'authenticité notre séjour".


MARIVAUX, JOURNAUX ET FICTIONS  - Catherine GALLOUËT
MARIVAUX, JOURNAUX ET FICTIONS - Catherine GALLOUËT

Regard fasciné sur l'autre, discussion des rapports entre le narrateur et son propre texte, questionnement de la forme littéraire.

Treize essais marivaudiens variés composent ce volume, deux inédits, onze déjà publiés sous une première forme. L'A. réunit en tant que fiction " toute narration romancée, qui inclut donc romans et journaux Elle fait une place notable aux premiers romans : Les Effets surprenants de la sympathie , Pharsamon. Suivant un plan dichotomique, la première partie étudie les Journaux : " Marivaux journaliste de Paris " La femme dans Le Spectateur français ", " Textes et contextes du Voyageur dans le Nouveau Monde La deuxième partie, les fictions : " Nouveau roman, nouvel héroïsme (1713-1714)", "Marianne, Aphasie et prolixité", "Jacob et les femmes". Les romans de jeunesse ne sont pas, estime l'auteur, des exercices gratuits, ils instituent une réflexion sur les modes de la fiction, du point de vue formel et du point de vue idéologique, en tant que défense de la modernité du roman. Une bibliographie clôt ce recueil d'essais.

Anne Deneys-Tunney, Le Dix-huitième siècle.


PHYSIONOMIE(S) D 'ANDRÉ CHÉNIER - Édouard GUITTON
PHYSIONOMIE(S) D 'ANDRÉ CHÉNIER - Édouard GUITTON

Réunit des études consacrées à un auteur considéré à la fois comme le dernier des classiques et le premier des romantiques. Veut montrer quelle idée Chénier se faisait de lui-même et de son art, et que de celui-ci on peut plus parler de registres ou de styles, comme en musique, que de genres, comme en littérature.


Par ta colère nous sommes consumés : Jean de La Taille, auteur tragique
Par ta colère nous sommes consumés : Jean de La Taille, auteur tragique

A travers l'art de la tragédie, le poète Jean de La Taille montre la première monarchie d'Israël en butte à la colère de Dieu, offrant ainsi une sombre méditation sur l'incompréhensible cheminement des desseins de Dieu. Les études ici rassemblées éclairent la renaissance de la tragédie, au coeur des passions politiques et religieuses des guerres de Religion.


Rêveries sans fin : autour des Rêveries du promeneur solitaire
Rêveries sans fin : autour des Rêveries du promeneur solitaire

Dix études consacrées à cette oeuvre de Rousseau sont ici réunies, complétées par deux études inédites, une problématique et une présentation des axes de lecture de l'oeuvre.


Un deuil éclatant du bonheur, Corinne ou L'Italie : Mme de Staël
Un deuil éclatant du bonheur, Corinne ou L'Italie : Mme de Staël

Après avoir connu le succès, Corinne ou l'Italie a subi une traversée du désert comme roman. C'est que la gloire de madame de Staël a projeté une ombre sur l'oeuvre. De plus, celle-ci a souvent été lue comme manifeste esthétique et politique ou comme analyse sociologique. Les études réunies tendent à faire justice des injures du temps et à mettre en relief l'art de la romancière.